King Dude & the demon brothers
Pour faire court King Dude officie dans un registre « dark folk apocalyptique ». Dark folk apocalyptique? Un style où Johnny Cash serait tombé dans l’obsession mystique pour la religion et l’amour pour les ambiances dark ? Colère et rage mises en exergue par des balades sombres exécutées à la guitare folk. On s’agenouille et on succombe aux prêches de ce prince des ténèbres.
On se souvient de son passage au Raymond en 2015, on en a encore des éoiles plein les yeux, des frissons le long de l’échine et on en redemande !
En plus détaillé, merci Métalorgie :
Le natif de Seattle est passé par le Black Metal (Book of Black Earth), par le Hardcore (Teen Cthulhu, fan de H. P. Lovecraft vous êtes priés de venir) et continue sa percée dans l’occultisme goth avec son projet Néo Folk fondé en 2006. Au même titre que Cult of Youth par exemple, le musicien exécute ses chansons dans une dénuement sobre et profond, mené de sa guitare acoustique et de ses incantations vocales. King Dude se fait connaitre en signant chez Ván Records pour un premier album, Love, en 2011, puis Burning Daylight en 2012. Arpentant les chemins noirs de l’Etheral Wave, du Gothic Rock, du Blues Rock ou du Néo Folk, Thomas Jefferson s’inspire « de la ruine du monde, de la souffrance, de la religion, du punk, du metal, de l’injustice, de la politique et du sang ». Un troisième album, Fear, sort en 2014 alors que des collaborations avec Chelsea Wolfe ou Urfaust voient le jour, ainsi que des tournées aux côtés d’Of the Wand and the Moon, Earth, Ghost et même un passage au Roadburn Festival en 2015 puis au Hellfest Open Air Festival 2016.