Le vendredi 1er juin, Le Tremplin organisait son cabaret sonore autour de deux groupes entre jazz moderne, rock progressif et un soupçon d’electro. Bienvenue dans une bulle expérimentale aux ambiances aériennes.
On commence par Résilience, pour leur tout premier concert devant une salle bien remplie dans un esprit spectacle, avec petites chaises et petite tables.
Une musique cinématique nourrie par un jeu de lumières travaillé qui lui donne vie (petit clin d’œil au halo de lumière sur le guitariste, très spirituel…). Un spectacle à écouter mais aussi à regarder. On ressent les échanges complices au sein de la « famille de cœur » de Tom Couineau, tel cet instant de connexion entre lui et le pianiste.
Une première prestation encore un peu pudique, on espère plus de lâcher prise sur les prochaines dates. Et cerise sur la batterie, apparition de Maxime Montjotin (Pretence, Pheme…) pour un dernier morceau qui détonne. Une surprise à la fois hip hop et funk qui va faire groover le public et qui ne laissera personne indifférent.
Après la famille de cœur, place à la famille de sang avec Tryptik Projekt. Tom joue cette fois en compagnie de ses deux frères, Valentin à la basse et au trombone et Clément au vibraphone (entre autres).
Tryptik Projekt vous kidnappe et vous envole pour un voyage aux sensations multiples. Il vient caresser vos oreilles par des sonorités minérales alliant intensité et douceur, et votre regard par des images envoûtantes aux couleurs rêveuses : un éveil des sens !
Dans un fantasme individuel on aurait pu imaginer plus de projections et pourquoi pas d’autres performances (danseuses aériennes, acrobates…) apportant encore plus de hauteur à la magie de Tryptik.
Enfin il faut bien souligner l’alchimie entre les artistes dont le lien de parenté ne passe pas inaperçu… Une émotion rare et précieuse qui transpire dans leur jeu et leur création musicale.
Une soirée classieuse toute en révélations.
Report réalisé en total binôme, Amély à la souris et Sarah au clavier.