Le Diamant Vert, une expérience à ne pas rater!
Publié le 31 juillet 2018
En plein milieu du mois d’Août, c’est désormais devenu un rituel aussi sympa que tonique, se rendre au festival du Diamant vert.
Plus qu’un festival, c’est un moment de fête et de délire, de partage et de rencontres, au coeur de la nature, dans le Cantal, à quelques kilomètres d’Aurillac. Pour sa quatrième édition, la programmation est toujours aussi éclectique et décalée, avec la promesse d’une expérience vibrante et grisante.
Quelques noms résonnent comme des têtes d’affiches, notamment Terence Parker, le grand sorcier du mix en provenance de Détroit, la ville de la techno, ou encore le groupe qui fait beaucoup parler de lui, Woody Murder Mystery ayant reçu une flopée d’éloges suite à la sortie du sompteux « Lost in Beaucaire » sur le label Freemount Records.
Mais voilà, le Diamant Vert c’est aussi un pari osé que de combiner sans complexe les esthétiques, comme celles du brass band jubilatoire des Vilains Chicots à celles de la chanson post-moderne de Martin Rahin. Rabat-joie, coincé du bocal et autre ronchons s’abstenir, au Diamant Vert, le leitmotiv est le plaisir, un plaisir partagé et libérateur.
L’an dernier, Louise la programmatrice répondait avec beaucoup d’envie et de dynamisme à nos questions, pour notamment revenir sur la genèse de ce festival pas comme les autres. Extrait:
» Au niveau de la programmation musicale nous allons de plus en plus vers des sonorités funk, disco, afrobeat, world tout en cherchant la modernité dans les propositions. Celui qui mène ce type de programmation avec le plus de brio c’est Gilles Peterson et le World Wide Festival où nous allons chaque année.
Pour la programmation d’artistes plasticiens ou collectif, nous sommes beaucoup plus libre, aux coups de cœur, aux personnes que nous rencontrons et à celles qui viennent à nous. » ( Interview intégrale à retrouver sur VoltBass)
Aftermovie de l’édition #3.
Ainsi vous l’aurez compris, pour créer ce moment particulier, le festival s’appuie sur un lieu unique, au milieu des bois, réaménagé et repensé chaque année, marqué par un esprit créatif et artistique fédérateur et inventif. L’aventure commence bien souvent, dans les mythiques navettes, qui mènent vers cet ailleurs éphémère et festif. Va chercher bonheur. Il n’est d’ailleurs pas innocent de voir que des artistes reviennent presque chaque année comme Turnablism, pour retrouver cette sensation de liberté et d’insouciance si chère au festival.
Toute la programmation est à retrouver sur VoltBass.
Vous pouvez également retrouver l’excellent report de l’édition #3, plus vrai que nature, par la délicieuse Sonia!