Perturbator + Author & Punisher + LATx
Publié le 16 octobre 2022
Après une longue période de reports/doutes/covid etc., le concert de Perturbator à la Coopérative de Mai s’est enfin tenu le 11 octobre dernier. C’est donc avec joie et impatience que les trois quarts de l’équipe VoltBass sont allés voir le maître de la synth-retro wave à tendance cyberpunk, accompagné par Author & Punisher, toujours de la partie pour notre plus grand plaisir et des vigoureux clermontois de LATx, qui ont assuré la première partie en l’absence de Health sur cette date.
Report, impatience… La grande salle de la Coopé est pourtant étrangement peu remplie quand nous arrivons pour voir LATx. Ce qui n’empêchera pas ces derniers d’animer le début de soirée avec beaucoup d’énergie sur un set metal bien 90’s, particulièrement Nine Inch Nails sur certains morceaux. On apprécie en tout cas les compos efficaces et leur interprétation par des musiciens qui s’éclatent, tout simplement, et ça se sent.
Après une petite pause, on retrouve Author & Punisher en duo machines/chant et guitare. Le son est lourd et bien évidemment indus. Les américains proposent un set un peu court mais solide avec beaucoup de classe. On ne se lasse notamment pas de la fantastique reprise drone de Glory Box de Portishead, passée à travers les vibrations impitoyables des machines de Tristan Shone.
Après une pause à peine plus longue et quelques instants d’installation, les lumières s’éteignent pour bientôt révéler l’imposante structure lumineuse qui relie les synthés et la batterie, derrière lesquels les deux protagonistes viennent s’installer. Là encore, le one man band d’origine s’est développé pour le live. Et il faut bien admettre qu’il est très appréciable d’entendre les plus vieux morceaux avec la batterie qui vient ajouter du relief et permet d’établir une sorte de continuité sonore entre les titres des différents albums. Le dernier, Lustful Sacraments, bien représenté ce soir, amène James Kent à jongler entre les synthés et la guitare qui apporte une mélancolie post-punk de toute beauté à ses mélodies sombres.
Toujours aussi majestueux, le live s’est donc considérablement enrichi au fil des années, tant au niveau de la musique que du show. Là aussi, on pourra regretter un set trop court. Mais il le sera peut-être toujours pour certain(e)s…
Le concert se termine sur une scène surréaliste où la salle devient en l’espace de 5 secondes un dancefloor parsemé de métalleux qui se trémoussent au son de Formula de DJ Visage. Il est temps de rentrer…
Photos par Sabrina