Comme John

Notre groupe, c’est de la chanson pop, inspirée des années 60, en français. Et pour les artistes qui nous influencent, on peut dire Barbara, Françoise Hardy, Jacques Brel, Charles Trenet, Véronique Sanson, France    Gall, les Beattles, Michel Berger… Ca, ce sont les influences dans lesquelles nos compositions prennent racines ; après, on se nourrit de ce qui se passe un peu aujourd’hui.

Par exemple Revolver, Juliette Armanet, The Parcels, Jacco Gardner, Nach, Vincent Delerm. On aime bien aller à des concerts et découvrir des nouveaux artistes aussi, ça on aime bien.

En fait on a toujours joué ensemble, à Noël et aux anniversaires quoi. Et un jour, par hasard, une première partie était recherchée en 2013, et on s’est dit « pourquoi on testerait pas ? » Mais on n’avait aucune composition, même pas de nom, rien du tout. Donc on a choisi quelques reprises, détournées, on s’est créée un style, on s’est forgées une identité mais sans vraiment le savoir et c’est comme ça qu’on en est arrivées à faire un concert ; mais on n’avait pas forcément créée un groupe.

On avait aussi fait 10 ans au conservatoire avant ; on a toujours été dans la musique.

Non….c’est pas énervant…c’est le truc qui pourrait être…

Haha elle ose pas trop parce qu’elle est juste à côté de moi !! Elle prend trop des pincettes et des gants !

Non mais… bon… toi tu vas t’énerver très vite mais comme je suis calme, ça contrebalance…

Hmmm…ok ! C’est pas faux ! Et chez toi, pénible ? C’est que t’es un peu tête-en-l’air, genre par exemple, elle peut me sortir : « Ah ? On a un concert ce soir ?? » !

Hmmm…non, pas trop ! Il parle du voyage, du rêve, du songe, du souvenir ; des thèmes un peu abstraits.

On ne s’est pas trop livrées dans cet album.

Déjà dans cet album, on a tout fait toutes les deux. Moi j’ai chanté, et j’ai fait la flûte traversière. Sinon, on a fait toutes les deux les chœurs, des claps, des percus, des petites choses comme ça.

Alors moi j’ai fait de la basse, piano, quelques claviers et du yukulélé. Et le looper aussi.

Pour la communication on n’est pas aidées. Pour les photos, les clips, en fait on est suivies, on a un réseau, surtout par affinités. Donc ouais les photos c’est Magalie Canuto qui nous les fait, les vidéos aussi. Et après, pour le booking, on est chez Dody tour, qui nous trouve des dates.

Tout à fait, parce que ça reste une passion. On pose des congés, on s’adapte. On a la chance que nos collègues et employeurs savent ce qu’on fait et aiment bien. On fait des rencontres, on voit où ça nous mène. Garder un truc à côté ça raccroche un peu, ça doit être déprimant en fait de ne plus rien faire après une tournée. En fait, ça voudrait dire que la plupart des artistes c’est des dépressifs ! On veut pas être déprimées nous !

Ouais, c’est bien de faire ça en plus parce qu’on garde le plaisir de se dire que c’est pas un boulot pour lequel on se lève, on est obligées de composer etc. Si on a envie, on le fait, y a pas de pression et c’est comme ça qu’on fonctionne. Ca doit être un plaisir de vivre de ça mais c’est pas notre but.

Ça nous apporte les trois quarts on va dire ! Nous, on est pas un groupe d’album mais plus de scène.

Ouais, c’est le but du projet ; on sort un album pour avoir une actu, mais le but c’est la scène. Ca fait quoi ? Et ben ça fait peur au début… mais après ça fait plaisir, on se dit qu’on a quand même de la chance de faire ça. Les gens ils viennent, pour passer un moment pour nous voir, et ils reviennent, et pour ça on se dit qu’on a de la chance !

Oui, peut-être un peu… C’est peut-être pas le premier truc que je dirais ! Non, mais c’est aussi beaucoup de l’alchimie, nous deux ça fonctionne quoi.

Oui, on a joué à Lyon, on va y retourner d’ailleurs, à Thou bout d’chant, et après on a fait aussi les Trois Baudets à Paris, on va y retourner pour présenter le nouvel album. Après on a fait pas mal l’Est : Grenoble, Chambéry.

Et oui, ya une différence, comme on est d’ici les gens nous connaissent, c’est plus simple. Mais quand même, le public parisien et les lyonnais ils sont froids !

Ah oui c’est vrai ! Le public auvergnat est quand même plus chaleureux. Par exemple à la Coopé, les gens ils ne nous connaissaient pas, ils n’avaient pas réservé pour nous, et au bout de 20 secondes c’était fait, ils tapaient des mains et tout, alors que à Paris ils sont plus au spectacle, en retrait, ils se taisent. Après, on fait plutôt une musique qui s’écoute c’est vrai, mais notre personnalité fait qu’on a envie que les gens interagissent ! Et on aime quand ça prend !

Alors il sort le 1^er décembre ! Le 30 novembre, c’est la release party, la présentation de ce nouvel album, au Tremplin à Beaumont, et VoltBass est le bienvenue d’ailleurs ! [yes !] On aure une soirée rien que pour nous donc on va faire toute une scénographie qui nous ressemble, avec des surprises etc.

Déjà, l’album est en français, on a voulu marquer un petit tournant ; on se livre un peu plus sur nous du coup. Ensuite, il a été fait différemment, dans le sens où il y a des arrangements par rapport au premier. On a beaucoup travaillé en amont, on a pris le temps ; ce qui est très différent du premier qui était plus produit « sur le moment ».

Ya des choses qu’on voulait vraiment mettre, qu’on a pris le temps de mettre ; comme par exemple des cordes, pour le coté classique qu’on aime toutes les deux, ce qu’on avait pas fait pour le premier qui était plus épuré.

Et le but c’est que sur scène, ce soit une orchestration différente, avec des mentions spéciales sur certaines dates, notamment sur celle de la sortie de l’album, où on pourrait avoir des personnes qui vont venir…

Il y aura des invités oui… [suspens !] Et là-dessus on prend des risques : on a l’habitude de jouer que toutes les deux, d’improviser à deux, on se connait. Là, quand on invite d’autres personnes ça nous change, on sort un peu de notre « routine ». Mais ça peut être sympa !

De venir au Tremplin le 30 novembre ! De nous suivre sur les réseaux sociaux. Et aussi peut-être que là, on a atteint une maturité… et ça va se remarquer dans ce nouvel album !