Amélie&Benjamin: Ah, oui ouh la la la….. (rire general).
Benjamin : Déjà, cela fait un petit moment que nous vivons ensemble, et nous avons dû faire des concessions, des compromis.
Amélie : J’ai appris à aimer certaines choses.
Benjamin : Chez moi, il y a la culture occidentale : Pop Rock, ska, reggae, du jazz…et après, il y a la culture « world », je vais beaucoup chercher dans cette direction. Et là, elle ne me suit pas partout !
Amélie : Sur le blues Touareg, je te suis mais….
Benjamin : Amélie, c’est comme d’hab, c’est sensitif. Pas une question de styles, mais plutôt d’interprétation. Je vais beaucoup fouiner là-dedans et il y a des trucs effectivement pas très accessibles. Par exemple, au début, la musique indienne, d’Inde du Nord, cela peut décontenancer. Je me rappelle que je ne tenais pas plus de 4 minutes. Donc je comprends carrément.
Amélie : Et en plus, quand Benjamin fait des découvertes, c’est un peu un toxico, il ne lâche pas. Je me souviens, je bossais et tous les midis quand je rentrais du boulot, il mettait des chants amérindiens de cérémonies de deuils. Il me mettait ça tous les jours, j’avais juste envie de me tirer une balle (rire general).
Benjamin : Elle rentre du taf, elle a une heure. Au début, je n’ai pas tilté. Mais à un moment, elle a craqué : « j’en ai marre de tes trucs ». Et j’ai pris soudain du recul : « ah, oui, je peux comprendre ». (rire)
Amélie : Là, où on est vraiment opposés c’est sur les musiques traditionnelles, difficilement accessibles parce qu’on ne fait pas partie de ces cultures, des fois c’est vraiment dur. Et puis, Benjamin, tu aimes beaucoup l’expérimental, et là j’ai du mal, je me perds Par contre, moi, de temps en temps, j’aime bien écouter Whitney Houston. (rire general)