En ce samedi 2 février se tenait la seconde édition du Puy-de-Doom au mythique Raymond bar, à cette occasion environ 150 disciples du temple de la lune noire adorateurs de doom étaient réunis pour communier sur fond de décibels et d’encens. La cérémonie est ouverte, c’est parti pour un parcours autour de la chaîne des puys(sance).
Premier rituel : Trip acidulé
C’est à 22h que le premier groupe monte sur scène. Fuzzcrafter trio lyonnais ayant sorti un premier album en 2016 est le groupe le moins « doom » de la soirée dans son sens le plus lourd et massif puisque comme son nom l’indique ce groupe pratique le « fuzz » encore et encore. Plein de groove et d’énergie leur set nous fait survoler les montagnes sous un ciel étoilé. Une vraie bonne découverte !
Second rituel : A la recherche de la sorcière
Petit à petit le Raymond s’enfume… le Puy-de-Dôme aurait-il la tête dans les nuages ?
Voici venu le tour des locaux de cette édition du Puy-de-Doom, Witchfinder des habitués du lieu nous ont donné une bonne leçon de doom pachydermique à la Electric Wizard et consorts. La musique du groupe est certes peu novatrice, on ressent encore clairement leurs influences mais où est le mal tant le groupe joue juste et efficacement ? Le public est conquis. Witchfinder est un digne représentant du doom made in Puy-de-Dôme.
Troisième rituel : Incantation
C’est à présent au groupe toulousain, Deathbell et son doom occulte de s’emparer de la scène. Déjà découvert pour ma part en septembre dernier au festival L’Homme Sauvage la surprise n’était plus de mise. Lente, brumeuse, rampante et délicate leur prestation est menée par le chant envoûtant de Lauren qui me fait vaguement penser à celui du groupe Alunah.
Quatrième rituel : Tempête
Pour finir ce sont les lyonnais (oui encore) d’Atomic Trip qui viennent nous atomiser et réveiller les volcans d’Auvergne !
Eclairage minimaliste (deux ampoules vertes au fond de la scène et un gyrophare orange à l’avant) pour un set d’une lenteur et d’une puissance encore inatteinte jusqu’à maintenant au cours de la soirée. On regrettera qu’une partie du public soit partie avant le début de leur prestation forte en décibels ainsi que l’absence de rappel due à un problème de tête d’ampli.
Voilà qu’après ces quatre prestations de qualité et une dernière bière ou plusieurs pour ceux qui ne conduisent pas, le temps de quitter ce cher Raymond est arrivé…
A bientôt, osons l’espérer, pour de nouvelles découvertes doomesques au sein des montagnes hallucinées de l’Auvergne et merci aux très actifs Black Moon Temple.
Merci à LiveReport63 pour les vidéos