Quelques jours avant leur passage à La Puce à l’Oreille, nous avons eu la chance d’interviewer La Cafetera Roja.
L’occasion pour nous d’en savoir un peu plus sur ce groupe métissé et vitaminé…
Publié le 16 octobre 2017
Quelques jours avant leur passage à La Puce à l’Oreille, nous avons eu la chance d’interviewer La Cafetera Roja.
L’occasion pour nous d’en savoir un peu plus sur ce groupe métissé et vitaminé…
Tout d’abord pouvez-vous vous présenter ?
La Cafetera Roja c’est une équipe de 6 musiciens, 2 techniciens et 1 manager venus de France, d’Espagne et d’Autriche qui a vu le jour en 2008 à Barcelone. Nous sortons notre 4ème album signé chez le label indépendant Green Piste Records basé en Auvergne.
Pourquoi est-ce que vous vous appelez « La Cafetera Roja » ?
Lorsque l’’on a commencé à jouer dans les bars de Barcelone, il a fallu trouver un nom pour annoncer ce qui allait devenir nos premiers concerts. Il se trouve que la cafetière rouge du bistrot où l’on se trouvait à l’époque était le résumé exact de notre aventure.
On se retrouve toujours autour d’un café, cela parle à tout le monde, c’est le partage, l’accueil, l’échange, et ça secoue aussi !
Comment définiriez-vous votre dernier album « One Shot » ?
C’est une mosaïque de climats et d’énergies que nous avons voulu varié et dynamique. Nous avions envie pour cet album de plus de mouvements. A l’instar de « Refugi Tape » l’album précédent qui était pensé pour être écouté posément, « One Shot » réveille notre instinct scénique et est un prolongement direct de nos live.
Comment se passe la construction de vos morceaux ?
Nous n’avons pas de logique établie mais le plus souvent ce sont des squelettes de morceaux qui sont proposés par chacun. La mise en commun se fait lors de résidences de plusieurs jours on l’on s’immerge ensemble.
Pour les voix, la possibilité de chant ou de flow permet de se surprendre mutuellement et souvent de rafraîchir nos idées d’arrangements.
Quel est votre meilleur souvenir de concert ?
Difficile à dire ! Il y a beaucoup d’histoires et d’anecdotes !
Sur la tournée de cet été on pourrait citer l’accueil des bretons à coup d’huîtres fraîchement pêchées sous un beau soleil juste après les balances…
Grand moment !!
La force de votre groupe est-elle de venir de différents horizons ?
Incontestablement.
Les différentes cultures amènent une richesse supplémentaire, à un degré extrêmement varié de propositions. Les mixages d’influences rendent l’inspiration plus libre.
Des projets en vue ?
Nous entrons dans une phase de création dans le but de préparer le prochain opus.
Un futur clip nous tiens également en halène en ce moment.
Nous allons sans doute collaborer avec des jeunes sur un projet de scène. Et bien sûr nous sommes toujours en tournée pour défendre notre album, les dates sont à retrouver sur le site ou le facebook.
Avez-vous des artistes à nous conseiller ?
Très bonne surprise commune pour Anderson Paak, l’élégance de Dakhabrakha mais aussi nos amis de Calle Sol, Hame-Rek, Cherwin Williams, Télégram et puis aussi les groupes du Label Green Piste Records Devil Joe and the Backdoormen, Lady H…
Un peu de chauvinisme voltbassien, l’Auvergne ça vous parle ?
Bien sûr !! Nous avons enregistré tout nos albums du côté de Brioude au MC Studio.
Nous avons énormément d’amis sur la région, nos concerts passés dans les salles du coin et dernièrement à la Coopé de Mai ont une belle résonance désormais, on se sent un peu chez nous quand on vient !
On vous retrouve jeudi 19 octobre à La Puce à l’Oreille à Riom, un dernier mot à nous dire avant cette rencontre ?
La Puce à l’Oreille est une salle incontournable de le région.
Nous somme très proche de cette salle et l’équipe ! On est sincèrement ravi d’y retourner et de retrouver le public Auvergnat.
Venez avec vos potes, faites tourner l’info, nous on est à bloc et on a hâte d’y être !
Un grand merci à La Cafetera Roja pour cette interview.
N’oubliez pas de les retrouver pour le concert du jeudi 19 octobre à La Puce à l’Oreille.