Le 30 octobre dernier avait lieu à Clermont-Ferrand la quatrième édition du Puy-de-doom et ayant déjà consacré deux articles à ces fameuses soirées auvergnates dédiées au doom, je pense qu’il est de bon ton de ne pas changer les bonnes habitudes et de consacrer quelques mots à cette soirée prêchant la bonne parole du saint riff.
C’est donc après un live-report du Puy-de-doom 2 (ici) et un article présentant les soirées Puy-de-doom basé sur les témoignages d’artistes y ayant joués (ici) que nous allons aborder cette dernière édition des Puy-de-doom.
Historiquement c’est au Raymond bar qu’ont lieu ces soirées mais pour cette fois ce sera au Fotomat’ et si les horaires au Raymond peuvent être tardifs ici c’est bien huilé, Occult hand order jouant vers 21H et Wormsand un peu après 22h. Autre changement notable le Puy-de-doom troisième du nom était composé de six groupes alors que cette fois il n’y a que deux groupes ! Passons ce n’est pas le nombre qui compte le plus mais bien la qualité… Alors la qualité était-elle au rendez-vous ?
C’est Occult hand order (qui avait déjà joué lors de l’édition précédente) qui ouvre le bal psychédélique et c’est avec force que le trio lyonnais entame son show par le titre « Azazel », superbe ! S’enchaineront ensuite des morceaux avec notamment « Wound » qui nous transportent efficacement, le stoner/desert rock bien lourd du combo charme sans soucis. J’avoue tout de même avoir décroché sur un de leurs morceaux qui a un peu trop trainé en longueur à mon goût, pas grave ça m’a permis d’aller chercher une bière et de revenir me replonger dans le reste du set avec un engouement retrouvé.
Quant à Wormsand que je voyais ce soir pour la troisième fois (pour rappel : https://voltbass.fr/2019/02/24/wormsand-the-grand-astoria/) ça a été la claque, leur set est passé à une allure folle et à mis, je pense, tout le monde d’accord. Leur mélange stoner/sludge doomy fonctionne à merveille et leur batteur cogne tellement que les vibrations nous imprègnent puissamment et contribuent à la lente transe initiée par la complémentarité guitare/basse ainsi que les différentes voix. Un régal rampant et planant qui ravit et que l’on écoutera avec plaisir grâce à l’album sorti cette année, Shapeless Mass, en attendant un prochain concert.
Un Puy-de-doom qui aurait pu paraitre light par rapport à l’édition précédente car moins de groupe et pourtant la magie a encore une fois opérée, vivement le Puy-de-doom V !
Des vidéos de la soirée sont à retrouver sur la chaîne YouTube de notre partenaire LiveReport63.
